...Si les coopérants, en tant que tels, ont fait leur temps, remplacés par les bataillons de l'humanitaire, il n'en va pas de même des postures, des thématiques ou des modes d'appropriation. La bonne conscience caritative, le sanglot de l'homme blanc, le rappel à l'ordre écologique, l'alibi du commerce équitable, le tourisme sexuel, etc., stigmatisés en leur genèse dans les Colonies de vacances, sont devenus désormais les expressions dominantes de l'impérialisme. (extrait de la quatrième de couverture)
L'impact négatif de la formation de l'élite africaine dans les pays occidentaux inquiète les pays en développement, qui voient partir les "cerveaux" nécessaires pour constituer les élites scientifiques nationales et former les ressources humaines de la population active. Cette fuite des cerveaux préoccupe les organisations internationales qui savent combien le développement économique, social et culturel dépend du potentiel humain formé disponible.; L'auteur analyse ici l'importance de la fuite des cerveaux en Belgique et s'interroge sur la manière de tirer parti de ces compétences expatriées, des causes de l'expatriation et des stratégies à adopter pour utiliser ces diasporas pour le développement des pays d'origine. Finalement, il se centre sur les Africains qui ont procédé à l'acquisition de la nationalité belge et le lien qu'il existe entre la nationalité et l'intégration.
Rapport de l'OMI pour 2003 concernant les statisitiques des flux des travailleurs entrants et sortants, l'entrée et la structure des familles, l'entrée des étrangers autres que les travaileurs salariés et les bénéficiaires du regroupement familial, mais aussi l'expatriation.
Rapport de l'OMI pour 2004 concernant les statisitiques des flux des travailleurs entrants et sortants, l'entrée et la structure des familles, l'entrée des étrangers autres que les travaileurs salariés et les bénéficiaires du regroupement familial, mais aussi les retours volontaires.
En réintroduisant le politique dans un domaine qui relève le plus souvent de l'histoire sociale, cet ouvrage met en lumière les continuités et les ruptures qui ont favorisé ou interrompu l'accueil des migrants contraints à l'exil. Les auteurs soulignent l'évolution de la législation. Ils s'intéressent aux filières de départ, aux réseaux de solidarité ainsi qu'aux outils d'intégration publics ou privés. Des moments-clés sont étudiés : révolutions des XVIII et XIX siècles, années 1930 et Seconde Guerre mondiale, guerre froide, guerre du Vietnam. Ils mettent en évidence l'étroite imbrication entre politique étrangère et politique d'accueil.
Ce rapport s'articule en deux grandes parties augmentées de plusieurs appendices :; - La première dénombre les entrées d'étrangers, ressortissants de l'Union européenne et des pays tiers, les acquisitions de la nationalité française et les sorties du territoire national comptabilisables, à partir de données arrêtées à fin 2002 ; un bilan de l'opération de régularisation décidée par les pouvoirs publics en juin 1997 la complète ;; -La seconde rassemble les informations les plus récentes sur les principales caractéristiques démographiques et économiques de la population étrangère ; deux appendices consacrés, l'un à la dimension internationale de la politique d'immigration, l'autre à la population française à l'étranger, élargissent le champ d'investigation .
La France a peu contribué aux flux d'émigrants partis d'Europe au cours des deux derniers siècles. Aujourd'hui près de deux millions d'entre eux sont à l'étranger, de plus en plus nombreux à partir, pour des durées de plus en plus courtes. Ce sont essentiellement des expatriés qualifiés.
Après avoir esquissé les grandes lignes de la toile de fond sur laquelle travaille la presse portugaise lorsqu'elle parle des migrations internationales, l'auteur analyse la façon dont cette presse aborde le sujet. Parmi les nombreux thèmes traités, l'auteur a choisi ceux qui ont eu le plus d'impact tant au Portugal que dans les pays d'origine : le retour forcé des Portugais coupables d'activités criminelles expulsés des Etats-Unis et du Canada et leur réinstallation dans les îles des Açores ; les liens entre la société portugaise, ses émigrés et leurs descendants ; les droits politiques et le vote des émigrés ; l'origine géographique des flux migratoires ; l'immigration clandestine et les réseaux internationaux de passeurs ; les politiques d'immigration en Espagne ; l'enseignement et la santé des immigrés au Portugal ainsi que le racisme.
Le rapport est consacré à l'approche quantitative du phénomène migratoire en France en 1998. Il retrace les entrées d'étrangers, les départs comptabilisables, les acquisitions de nationalité française. Trois appendices et plusieurs annexes complètent ce volume. Les premiers traitent de la population active étrangère en France et de la population française à l'étranger en janvier 1999 ainsi que de la dimension internationale de la politique d'immigration. Les secondes, de nature statistiques puis réglementaire, détaillent les informations fournies par le rapport.
L'ouvrage fait référence à tous ceux qui fuient une situation de crise extrême sur le plan politique, religieux, foncier, environnemental ou qui subissent un déplacement contraint du fait de politiques migratoires voulues par l'aménagement du territoire. Par mobilité sous contrainte, il faut entendre les mouvements collectifs, massifs, imposés parfois de manière brutale, tous induits par des forces d'expulsion vers un ailleurs qui n'a pas été souhaité. La diversité des cas analysés dans ce texte rend compte de la notion de réfugié et de déplacé dans le sens de leur définition première ainsi que de celle, plus restrictive, des organismes onusiens. La première partie de l'ouvrage tente de poser les jalons d'une classification entre déplacés, réfugiés, migrants économiques, demandeurs d'asile et exilés. Comment intervenir face à des situations si différentes ? La deuxième partie rassemble six études de cas, dont quatre en Afrique et deux en Asie du Sud-Est. Dans la troisième et dernière partie du livre les auteurs s'interrogent sur le rôle des sciences sociales à propos des connaissances qu'il faudrait acquérir afin d'accueillir au mieux les réfugiés.
Mode de vie d'un Français expatrié au Canada durant une vingtaine d'années.
Histoire des Français expatriés aux Etats-Unis, en Californie, depuis les débuts de la colonisation espagnole en 1769.
Chronique de la vie quotidienne d'un Français émigré au Canada
Ce texte analyse les mouvements migratoires en Europe depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. Les flux de migrants - qui représentent un composant primordial de la construction de l'Europe moderne ainsi que de la formation du système actuel des états - ne sont pas uniquement liés aux choix et parcours individuels. Dans la plupart des cas, les données historiques, juridiques et sociologiques montrent que ces flux sont structurés, circonscrits et dépendants des stratégies politiques et économiques des pays d'accueil ainsi que de départ.
Dans le but d'analyser le phénomène migratoire à partir de la réalité portugaise, l'auteur procède à l'étude des flux migratoires au Portugal, nouveau pays d'immigration, d'abord dans le cadre d'une dynamique sociale globale (radiographie des différents mouvements de population tant des émigrés portugais que des immigrés au Portugal, sans oublier les mouvements touristiques dans ce pays), puis en tant que facteur d'analyse des processus de déstructuration et de recomposition sociale, en passant par la dynamique identitaire en situation d'immigration.